10 ans de la loi 2005-102: un bilan contrasté, selon les termes de Ségolène Neuville
La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Madame Ségolène Neuville, a dressé un “bilan contrasté de la loi “handicap” du 11 février 2005, lors du cinquième colloque de la Fondation Jacques Chirac le 5 février 2015 pour les dix ans de la loi relative à l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Si la ministre se félicite qu’il y ait “bien un avant et un après 2005 dans la manière de vouloir appréhender le handicap dans notre pays”, et les avancées que constituent “l’inscription dans le marbre du principe de l’accessibilité universelle” et “la large progression du nombre d’enfants scolarisés”, elle souligne les insuffisances et les retards dans la mise en oeuvre de cette même accessibilité, dans la coordination entre les secteur éducatif et médico-social, ainsi que dans l’insertion professionnelle en milieu ordinaire.
Concernant les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), qui ont mis fin au “parcours du combattant” pour les personnes handicapées et leurs familles, la ministre souhaite rencentrer l’action des MDPH sur leur “métier originel” – l’accompagnement des parcours des personnes; elle annonce un amendement dans le cadre du projet de loi Santé qui “prévoira une obligation d’orientation permanente des personnes”, c’est-à-dire “l’obligation de mettre en regard deux décisions”, la première se concentrant uniquement sur le projet de la personne, la seconde s’attachant à retenir les réponses qui peuvent lui être immédiatement proposées. “Pour dégager les marges en personnel nécessaire à cette évolution, un plan de simplification des tâches administratives sera mis en oeuvre, et un accompagnement au changement sera mis en place”.
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Source: ANCREAI (http://www.ancreai.org)